Oeuvres Récentes
À Dorothy Day, figure du catholicisme social américain, militante pour la paix, la justice sociale et la défense des exclus. Elle porte une parole encore peu connue en France, mais au combien d’actualité. |
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Personnalité protestante, Marie Durand est emprisonnée durant 38 ans... |
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les méandres de la condition humaine. Les toiles dévoilent un rêve intime, nourri par tout homme : celui de s’élever |
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Les esprits
Un esprit aurait donc une forme d’existence et une forme de pensée... |
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Les morsures continues à ronger les tissus. Crépissure dans le pli de ton draps, dans un éclat changeant, chiffon chatoyant. |
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Gorger de couleurs les crevasses des corps pour saisir le vertige d’être au monde.... |
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La tête de mort encore farcie de toutes les mauvaises raisons de la chaire perissable et mortelle C. Beaudelaire
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François Rieux ne cesse de gorger de couleurs les crevasses des corps pour saisir le vertige d’être au monde sans se garder d’être à distance. Il confectionne avec soin un nouveau territoire avec la rugosité et les griffures de la vie. Sa peinture spectrale ruisselle d’éclats de fusion et nous communique un tremblement inextinguible. Violence de sa palette dans le silence entrebâillé. Une sorte de parti-pris de l’infini du vide. Il nous adosse au mur de nos certitudes et nous invite à affronter l’insoutenable avec des pensées concrètes nées de lacérations et de figures absentes, qui font naître « cette buée qui assure qu’on est encore vivant », comme l’écrit Philippe Jaccottet.
Gilbert Auzias - Espace Envol
Expressionniste contemporain, François Rieux explore les méandres de la condition humaine. Ses toiles dévoilent un rêve intime, poursuivi par tout homme : celui de s’élever, de s’affranchir de sa pesanteur organique d’être de chair et de sang. Nous sommes tous des Sisyphe, lourds de pousser notre rocher, et qui rêvons comme Icare, de nous envoler.
Jean françois Nigon - historien d'art
Le peintre s'approche au plus près du corps humain, de la nudité qu'il griffe, lacère, écorche comme pour en démontrer la fragilité. Avec des touches de rose sur surfaces brunes, les compositions apparaissent comme autant de sculptures en deux dimensions, faisant surgir la chair de la terre ou de la roche. Cette peinture spectrale chaotique ne laisse pas indifférent. C'est un corps à corps qui coupe le souffle. Résolument figuratives et essentiellement viscérales, les toiles ne sont pas de tout repos, d'autant moins que chaque silhouette se trouve prisonnière d'un trait noir et ferme...
Gilbert Jean - le Dauphiné